ACO

Depuis son origine le mouvement d’Action Catholique Ouvrière (ACO), inscrit son action dans la double fidélité:

  • fidélité au mouvement ouvrier, dans les milieux populaires, avec les personnes au travail ou en activité, au chômage, en retraite ayant des revenus modestes ou  relevant des minimums sociaux
  • fidélité à Jésus Christ et plus largement au peuple de Dieu

L’Action Catholique Ouvrière (ACO), en Isère est organisée en Equipe de Révision de Vie (ERDV) répartie sur tout le diocèse, afin de construire chaque Personne (au travail ou en activité, au chômage, en retraite) en racontant notre vécu dans un cadre collectif fraternel de soutien, proposer la Foi avec l’éclairage de l’Evangile (la Bonne Nouvelle du Christ, la libération par l’amour) ou du journal de l’ACO « Témoignage » avec l’aide d’un accompagnateur qui est souvent un prêtre et faire Peuple en se mobilisant avec d’autres qui n’ont peut être pas les même convictions dans des actions d’engagement et de solidarité (mouvements politiques, syndicaux, ou associatifs).
L’équipe est animée par un ou une responsable d’équipe qui organise les invitations, un ou une trésorier(e) qui collecte les cotisations et un accompagnateur. Le responsable ou un autre membre de l’équipe peut participer à la réunion élargie du comité de secteur.

En Isère, les comités de secteur (CS) :Grenoble (22 équipes-140 membres), Vienne, Voiron, Bourgoin animent les différentes équipes de révision de vie de leur secteur géographique, afin de gérer les aspects administratifs, organiser des rencontres comme les « partages élargis » ou de petites retraites: les « recollections ou Réco » sur un thème, faire remonter au plan du diocèse, de la région ou du national les préoccupations et témoignages des membres de l’ACO.

CONTACT : aco.grenoble@gmail.com 06 47 18 52 21

La dernière rencontre nationale a eu lieu à St Etienne du 19 au 21 mai 2018.

La Ligue ouvrière chrétienne (LOC), issue de la fusion en 1935 des groupes d’Aînés de la JOC et de la Ligue ouvrière chrétienne féminine, choisit, en août 1941, de changer de nom, devenant, pour mieux « pénétrer la masse ouvrière », le Mouvement Populaire des Familles (MPF). Il s’agit de marquer une ouverture, de ne pas « effrayer » par la référence chrétienne. L’objectif est toujours celui « d’un grand Mouvement populaire des familles qui amènera la classe ouvrière tout entière au christianisme », qui cherche à « humaniser pour christianiser ». Cet abandon de l’étiquette chrétienne ne se fait pas sans réticences car il semble renier l’héritage jociste de présence chrétienne dans la classe ouvrière, il est cependant la première étape de la déconfessionnalisation du mouvement. Elle se poursuit en 1946 par la sortie des aumôniers des équipes dirigeantes ce qui amène l’épiscopat à ne plus le « mandater » mais à le « missionner ». Le lien d’Église est encore maintenu mais distendu car l’autonomie du mouvement dans la définition de ses orientations « temporelles » est respecté. Bien que le MPF maintienne sa mise à distance officielle par rapport au politique, dès la fin de 1940, le processus de déconfessionnalisation s’accentue, le MPF n’est plus un mouvement catholique et la hiérarchie donne en 1950 mandat à une nouvelle création, l’Action Catholique Ouvrière (ACO).

ICI Le bref historique de l’ACO sur le site national:

Le début de l’ACO:

5 mars 1950 : Journée d’études à Paris

Revue "Témoignage" du Mouvement Populaire des Familles 1948

Quelque 109 laïcs et 45 prêtres réfléchissent à ce que sera l’ACO. « Nous devons toujours plus approfondir la vision du rôle providentiel que la classe ouvrière a, en tant que telle, à jouer dans le plan de Dieu. La notion de promotion ouvrière collective, humaine, chrétienne de la classe ouvrière doit colorer notre ACO. »

14,15 et 16 mars 1950 : L’assemblée des cardinaux et archevêques de France entérine la création de l’ACO

L’assemblée des cardinaux et archevêques de France entérine la création de l’ACO comme mouvement d’Église et en définit les principes, notamment son caractère essentiellement apostolique.

20 et 21 octobre 1951 : 1ère Rencontre Nationale de l’ACO à Paris

Témoignage ACO 1951

« Amitié fraternelle, unité profonde, l’ACO désormais n’a plus qu’à aller de l’avant ». Trois mots clés font office de rapport d’orientation : engagement, animation, évangélisation. « La grande tâche apostolique de l’évangélisation de tous les travailleurs, de l’élargissement de l’Eglise à tous les travailleurs nous apparaît alors comme une tâche immense mais impérieuse. »

Octobre 1951 : Parution du premier numéro de Témoignage ACO.