G.R.E.P.O. : Groupe de Recherche et d’Etude en Pastorale Ouvrière
Le GREPO se définit comme « un groupe de recherche qui accueille, confronte, analyse les expériences pastorales, se donne les moyens d’approfondissement et propose des orientations et pratiques pastorales cohérentes. »
Dès son origine, en 1955, les prêtres en GREPO ont cherché comment vivre les intuitions de la J.O.C., de l’A.C.E., de l’A.C.O. dans la pastorale des paroisses en quartiers populaires.
Aujourd’hui les membres du GREPO ont changé : aux prêtres, moins nombreux, sont venus s’ajouter des laïcs (L.E.M.E. – Laïcs En Mission Ecclésiale), religieuses, et aussi des diacres permanents.
L’Eglise aussi a changé. La pratique religieuse a beaucoup diminué, en particulier dans les quartiers populaires. Les prêtres sont souvent curés de grands ensembles pastoraux et risquent de vivre de moins en moins la proximité avec leur peuple. Les demandes religieuses se limitent souvent aux baptêmes et aux funérailles.
Le monde ouvrier a évolué. Mais le monde populaire de nos quartiers (ouvriers et employés exposés eux aussi à la précarité et au chômage) représente 53% des salariés, sans compter les retraités. Ce peuple est en attente : il suffit d’écouter ce que les gens nous disent du pape François. Ils attendent une Eglise pétrie d’humanité, fraternelle, proche, qui ne juge pas mais qui nourrit l’espérance d’une vie plus digne.
Les intuitions de la Mission Ouvrière, les ouvertures perçues avec le pape François et diaconia 2013, il s’agit de les traduire dans la manière d’accueillir les gens dans nos paroisses. Comment leur proposer l’Evangile ? Comment adapter les parcours de catéchèse ou de catéchuménat des adultes à la vie, au langage, à la culture des milieux populaires ? Pareil pour nos liturgies, nos homélies ?