Alors que le mouvement des gilets jaunes marque son 1er anniversaire, une forte mobilisation se dessine pour le 5 décembre. Le rejet du projet de réforme des retraites est au coeur de l’appel d’un grand nombre d’organisations syndicales mais bien d’autres contestations ont émergé ces derniers mois : l’hôpital en danger, les licenciements, les fermetures d’entreprises, les nouvelles règles sur l’assurance chômage, l’inquiétude sur l’avenir des jeunes et sur l’éducation de nos enfants, ainsi que sur la précarité grandissante des étudiants…
Sous différentes formes et dans de multiples secteurs monte la dénonciation d’un système social qui peine de plus en plus à assurer sa fonction de solidarité et de réduction des inégalités.
L’absence de travail, les temps partiels subis, les mauvaises conditions et la souffrance au travail, les moyens insuffisants pour vivre une retraite dignement, le manque d’accès aux soins fragilisent et précarisent de plus en plus la vie des hommes, des femmes. Ces situations vécues, ces rencontres nous touchent, nous bouleversent et nous questionnent.
Face à la précarité grandissante, face à la difficulté à se faire entendre, chacun essaie, à sa manière, de se lever, d’agir.
Convaincue que tout homme est unique aux yeux de Dieu, aimé de Lui et qu’il doit vivre dignement, l’Action catholique ouvrière veut, avec d’autres, faire entendre la voix des travailleurs et de ceux privés d’emplois.
Pour cela l’action catholique ouvrière invite à entrer en dialogue avec les personnes touchées par la précarité. Elle les invite à prendre part aux lieux d’expression qui s’offrent à eux et à entrer en lien avec les organisations syndicales, les élus, les associations qui oeuvrent au quotidien.
Toutes et tous vous avez bien des choses à dire…
